Femmes de Scène

La photographe Sue Rynski est née en 1954 avec le Rock’n’Roll dans le corps et l’âme. Dans sa ville natale de Détroit elle a intégré la communauté Art et Rock des années fin seventies, où elle a affiné sa vision photographique.

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Ces photographies sont exposées à travers le monde, notamment dans le 41ième festival des Rencontres Internationales de la Photographie à Arles en 2010. Récemment approchée par The Detroit Institute of Arts, quatre tirages datant des années 70 de la photographe ont été acquis par ce musée. Ils seront présentés au public lors de « Detroit After Dark », exposition collective qui aura lieu en novembre prochain.

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Aujourd’hui vivant en France, elle poursuit son travail sur le sujet du Rock’n’Roll. Elle est attirée par le mouvement et par l’effet de la musique sur le corps. Dans ses images nous sentons le transfert d’énergie entre le sujet et la photographe. Photographies instantanées mais cadrées avec précision, leur énergie est contenue dans une composition d’une pureté formaliste.

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Sue Rynski présentera, à l'occasion de la Subsonica Women In Rock, l'exposition Femmes de Scène, une célébration de l’expression de la femme en tant que musicienne.

Les femmes ont investi le domaine de la musique Rock depuis déjà longtemps. Elles n’ont plus de preuves à faire, pas de comptes à rendre. Elles s’expriment librement par leurs musiques, leurs styles personnels et leurs jeux de scène. A travers des photographies en couleurs et en noir et blanc, l’exposition nous donne à voir la large gamme d’expression présente dans le rock au féminin.  

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On y trouve des tenues sexy, décontractées, élégantes ou destroy. Il y a la puissance énergique du groupe français Anatomie Bousculaire et la douceur féminine de la musicienne Franco-Belge France de Griessen dans son tutu de ballerine. Patti Smith, la prêtresse rebelle, nous incite à l’action pendant que Marianne Faithfull nous rassure avec son sourire bienveillant. Elles nous éblouissent dans des élans d’extase sous les projecteurs et elles nous intriguent en se cachant tranquillement dans l’ombre…

Girls Just Want To Have Punk

Gilles Garrigos est né en 1965. Musicien dans différents groupes punks ou alternatifs, il mène parallèlement un travail photographique. Après plusieurs expositions (« New-York Works », « Last summer, 11E Street», « Straight Royeur, rap à Lyon »), il entame un projet documentaire autour des groupes musicaux se produisant sur les scènes underground.

Ces images lui valent d’être distingué par le prix « Attention Talent » d’une Fnac encore intéressée par la photographie (1999). L’exposition est alors montée dans de nombreux magasins de l’enseigne, puis présentée à la Maison de la Culture de Bourges dans le cadre du Printemps de Bourges (2002).

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Gilles Garrigos présentera « Girls Just Want To Have Punk », ou les guerilleras de l'émancipation féminine: une collection d'images et de textes documentaires d'une scène musicale générée par la Révolution Punk permanente. 

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Les filles prennent les scènes d'assaut, revendiquant rageusement leur vision de la féminité et leur rejet du conformisme ambiant. Elles refaçonnent leur image, libérée des canons de la mode et de la réclame, et prennent la parole pour hurler des histoires de révoltes, d'amours, de sexe, de mort, de respect. 

Les photographies de la série "Girls Just Want To Have Punk" (une centaine d'images au total sur la période 1988/2015) sont extraites d'un travail global intitulé "Sound of Underground" et constituent le pendant à la série « Boys in the Noise ». On y retrouve entre autres Bikini Kill, Peaches, les White Stripes, PJ Harvey, Gossip ou L7.

Drawing Live -300

Artiste plasticienne autodidacte née en 1974 à New York. Aujourd'hui elle vit et travaille à Montpellier. Après une enfance New Yorkaise elle s'installe en France pour ses études universitaires en Histoire de l'art et en Cinéma. Dès l'adolescence elle pratique intensivement la photographie argentique, à travers différents formats et techniques. 

En 2009, elle devient membre actif de l'atelier En Traits Libres. Dès lors le dessin devient sa technique de prédilection, avec une préférence pour l'encre de chine et le dessin d'observation. Dans son travail plusieurs dialectiques se croisent : l'accident/la maitrise, le sale/le propre, le floue/ la précision. Sensible et souvent ludique, une sensualité émane de son oeuvre, aussi bien dans ses sujets (nus, bouches, sujets féminins, dessins à partir de taches...) que par sa technique (matière prononcée, présence de salissures, rapidité d'exécution, contraste...). Le trait est énergique, le regard précis.

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 Trois axes de recherche se dégagent de son oeuvre :

• Des dessins et peintures figuratives autour de l'humain: portraits, nus... Le projet en cours « DRAWING LIVE » (300 dessins dessinés pendant des concerts sur 3 ans) a été exposé plusieurs fois et sera bientôt le projet d'un livre.

• Des expérimentations non-figuratives à l'encre de chine. La série « Les Boucles », véritable recherche rythmique à partir d"une écriture répétitive automatique où la variété des formats change le rapport corporel du spectateur à l’oeuvre.

• La photographie urbaine​

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A l'occasion de la Subsonica Women In Rock, Sandra Verine présentera des illustrations de femmes en scène. Ces dessins sont issus de son travail « Drawing Live -300 ».

Turkish Delight

Philippe Jacq est un artiste pluridisciplinaire qui brouille les pistes, bouscule les mythes, explore des attitudes, des actions et des systèmes qui font éclater les frontières de l’art. 

Qu’il soit dans une démarche participative socio-critique, dans un regard à la fois fasciné et humoristique sur l’histoire de l’art et de ses icônes, qu’il réalise des films, des installations, des sculptures, des dessins, des performances ou des concerts, son travail met en question le monde de l’art, l’artiste, l’acteur, le spectateur et les systèmes critiques, idéologiques, économiques qu’il engendre. 

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Artiste activiste dans tous les sens du terme, Philippe Jacq  présentera Turkish Delight : 

Turkish Delight, loukoum-rock, sucré-salé, entre Orient et Occident. Byzance à Memphis, Nina Hagen sortie du hammam. Les Marshalls branchés prêts à cracher les chants du Muezzin. Eléments disparates sur scène comme sur le tableau, Philippe Jacq amorce, accorde, la voix est libre.